Depuis le début de la saison sportive 2016-2017, j'anime un "cours spécial" à l'Inaka Dojo de Critot, sur les "petits katas et autres points souvent oubliés" du programme 1er et/ou 2e dan (happoken kata, keri goho, tsuki uchi no kata, etc)...
Et bien, il est dommage que, si souvent, ces points spécifiques et ces katas (avec une méthodologie cohérente d'utilisation !) soient négligés, car ils amènent un plus à l'aïkibudoka standard, en terme de travail des percussions, d’enchaînements de celles-ci et, plus généralement, permettent une amélioration globale de la qualité des "attaques"...ou des atemis comme réponse à celles-ci !
Alliés à une étude du travail des armes du Katori shinto ryu, du tambo et tanto, du Daïto ryu... ces outils pédagogiques et techniques développent une plus grande disponibilité, qualité et polyvalence dans le rôle de l'attaquant. Ils décomplexent le pratiquant au sujet de la problématique des "atémis" et des techniques autres que la seule saisie et dé-complexifient cet aspect technique du programme souvent traité trop rapidement à mon sens !
Partons du principe qu'une attaque portée avec qualité, précision, juste dosage, présence... obligera "naturellement" la défense à se réaliser de manière plus vigilante et plus fine.Pour que l'aikibudo puisse se réaliser pleinement, il faut que l'art de l'attaque soit travaillé de manière aussi attentionnée que ne l'est celui de la défense... Que la percussion soit d'aussi grande qualité que la saisie (de type clé articulaire ou projection).
De même, le pratiquant devrait être sensibilisé à l'utilisation des atemis comme premier(s) moyen(s) de riposte, de manière unique ou en combinaisons... et qu'il soit relié, ou pas, à une clé ou projection en finalisation.
Autrement, cela revient à "construire sur du sable" et fabriquer un pratiquant incomplet dans son expérience...
Reynald Némery
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| Docteur Justice - Marcello et Ollivier - http://www.lapunkt.ro/2016/02/13/pif-la-aniversara/ |
